La région la moins endettée de France !
Source des données présentées ici :
Supplément Entreprendre “Dossier 100% Attractivité Normandie - 10 mai 2017
La région la moins endettée de France !
Une analyse globale des 13 régions de France (compétences, poids financier, ressources humaines, action anti-crise COVID, transition écologique...)
Recul du chômage sur 1 an supérieur à la moyenne française (-3,5% en Normandie contre -1,9% en France). Source Pôle Emploi - 1er Trimestre 2019
Mais l’investissement, en mars 2017, de 50 millions d’€ du Danois LM Wind Power à Cherbourg, devrait faire remonter son degré d’attractivité l’an prochain (550 emplois prévus en 2019).
En 2013, on dénombre 22 300 assistants maternels travaillant à leur domicile et 61 200 salariés dans les services à la personne. Il s’agit le plus souvent de femmes, pour la plupart âgées, qui exercent sur des temps de travail réduits.
L’agroalimentaire et l’automobile pour moteurs.
Caen, 7e/25 villes du Nord-Ouest pour la création d’entreprise.
Rouen, 9e/25 villes du Nord-Ouest pour la création d’entreprise.
Source : étude du magazine L’Express, 2017.
Au 5e rang des investissements, derrière PACA et devant Nouvelle-Aquitaine.
La région la moins endettée de France
avec
Il reste donc positif (+ de créations que de disparitions) mais s’avère pénalisé par son niveau de sinistralité important.
* L’IDE est un ratio, calculé sur 12 mois, entre le nombre de créations et les disparitions d’entités juridiques disposant d’un Siren. Il est publié par la Société Ellisphère.
Soit 24% de la population.
La plus forte progression (après la Corse) en termes de valeur à l’export, entre 2016 et 2017 (+8%)Dans le Top 3 des régions françaises en temes de taux d’ouverture (exportations/PIB)*100
La Normandie tire de son imposant voisin francilien des bénéfices démographiques mais l’effet d’entraînement économique demeure limité à la frange francilienne, l’économie normande étant d’une manière générale toujours centrée sur l’industrie et l’agriculture.
Source des données : Insee (mars 2021 et juin 2022)
Un espace ouvert et riche en emplois, mais un dynamisme fortement ralenti
Tandis que les résidents de l’est de l’Eure bénéficient d’un réseau routier permettant de joindre Paris en moins de 2h, ceux de la Manche ont un temps d’accès à la capitale supérieur à 3h.
Dû à une plus forte proportion d’actifs et des niveaux de salaires plus élevés, notamment pour les navetteurs.
L’Île-de-France exerce une forte influence sur la frange francilienne normande mais la Normandie ne rayonne pas autant au-delà de la limite régionale (28 600 navetteurs émis vers l’extérieur contre 6 600 navetteurs reçus)
Motivés par les prix de l’immobilier plus faibles et une meilleure qualité de vie, ces « navetteurs » résident principalement dans les zones de Vernon-Gisors, Évreux et Rouen, et travaillent à l’ouest de Paris (Seine-Yvelinoise, Cergy-Vexin, La défense, Mantes-la-Jolie...). Ils revendiquent des salaires plus élevés salaire horaire net 1/4 supérieur à celui des salariés normands travaillant en Normandie). Ils sont également plus qualifiés : 20% d’entre-eux sont des cadres ou exercent une profession intellectuelle supérieure.
Ces navetteurs sont à l’origine d’un excédent migratoire de 7 600 habitants avec l’Île-de-France, en 2017 (18 900 arrivées pour 11 300 départs). Ils compensent ainsi les pertes démographiques liées aux départs en études supérieures. Les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime sont les principaux bénéficiaires de ce phénomène, même si une stagnation démographique commence à se faire sentir (croissance nulle sur la frange francilienne entre 2013 et 2018).
Même si la frange francilienne est dynamique en emplois, avec des emplois industriels et des établissements de taille importante (pharmacie, aéronautique, automobile...), la Normandie ne constitue pas un vivier d’emplois suffisamment attractif pour les Franciliens. Tandis que l’Île-de-France concentre les activités tertiaires métropolitaines, le Normandie est pénalisée par sa spécialisation historique dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie, en recul sur le long terme.
Résultat ? Seuls 7 600 Parisiens travaillent en Normandie.
Avec sa façade littorale bien desservie, le Calvados est le 1er bénéficiaire de ce phénomène (département le plus prisé par les Franciliens pour y établir leur résidence secondaire).
En termes de typologie de « migrateurs », les jeunes de 21-25 ans ont tendance à monter à la capitale, tandis que la Normandie récupère les trentenaires en quête de logements plus abordables dans la grande couronne ; ainsi que les retraités qui s’installent prioritairement sur la côte (Granville, Ouistreham, Honfleur...).
Au total, un corridor de 10 000 km2 (20% du territoire normand) qui concentre 15% de la population.
Cinq secteurs sur les sept étudiés présentent un rapport entre les emplois et les actifs occupés résidents supérieur à 90 %.
Dans les 2 premiers secteurs, 3/4 des actifs qui passent la limite régionale travaillent dans le versant immédiat (2/3 dans le secteur Sarthe et Perche).
Les actifs qui passent la limite régionale pour aller travailler ont assez rarement leur emploi dans l’autre versant de la frange, mais le plus souvent dans des pôles d’emploi plus éloignés.
Ces secteurs présentent une faible part d’actifs travaillant en dehors de leur région de résidence (moins de 15 %), mais ces flux interrégionaux se réalisent en proportion significative entre les deux versants de la frange, signe d’une certaine cohérence interne.
En dehors de la frange francilienne, la population de frange réside dans des communes peu ou très peu denses.
> Lire notre article consacré à la Normandie et la polarité parisienne.
Régulièrement, l’équipe éditoriale de Normandie 360 s’empare d’un sujet clé du moment pour l’analyser et le décrypter. Efficace, claire et instructive... cette dose supplémentaire d’intelligence territoriale est accessible à tous.